Le Comité international de la croix rouge (Cicr) Tchad a organisé une matinée presse, ce mercredi 03 février 2021 pour échanger avec les journalistes sur son mandat et ses activités au Tchad.
Des responsables des organes de presse et reporters aussi bien des organes de presse privé et public ont échangé à cœur ouvert avec le personnel du comité international de la croix rouge (Cicr) Tchad. Installé au Tchad depuis 1978, l’organisation humanitaire apporte la protection et l’assistance aux personnes touchées par les conflits armés. D’après Kossi Mbanga, chargé de communication du Cicr-Tchad, l’Ong œuvre pour l’amélioration du sort des personnes touchées par les conflits armés et la protection de leur vie et leur dignité en étroite collaboration avec ses partenaires. « Le mandat et le statut juridique du Cicr le distinguent d’autres organisations. Son statut lui permet de fonctionner indépendamment des gouvernements et de venir en aide, dans la plus parfaite impartialité aux personnes qui ont le plus besoin de protection et d’assistance », précise-t-il. Il rappelle qu’en 2020, l’organisation a réalisé plusieurs activités au Tchad. « Il a assisté plusieurs ménages en vivre, eau et autres nécessités et a porté assistance à plusieurs détenues, victimes de viols et autres personnes victimes des conflits militaires. Il a aussi regroupé plusieurs familles séparées par les conflits armées », a-t-il expliqué.
Après plusieurs années de ratification de la loi portant utilisation et protection des emblèmes de la Croix rouge, du Croissant-Rouge et de tout autre signe distinctif en 2014, le comité international de la Croix-Rouge (Cicr), s’est rendu compte qu’il y a un amalgame de compréhension sur son mandat et ses activités au Tchad.
Pour Ingy Sedky, déléguée communication, la mission du Cicr est exclusivement humanitaire. Elle porte sur l’assistance et la protection des personnes et institutions civiles. Et l’utilisation de son emblème pour d’autres fins est interdit par la convention de Genève. « Aujourd’hui présent dans 80 pays, la Cicr joue le rôle du gardien de la paix. Elle intervient en période de conflit armé pour porter secours aux personnes civiles, institutions civiles et ceux qui ne font pas la guerre », informe-t-elle. Ingy Sedky renchérit que, dès lors qu’un civil ou institution civile est sous la protection militaire, le Cicr se désengage de sa sécurité, car assure-t-elle, l’organisation agit dans la neutralité, l’impartialité et en tout indépendance.
Miguerta Djiraïngué