Par une réception organisée à sa résidence ce vendredi 13 décembre 2019, l’Ambassadeur de France au Tchad Bertrand Cochery a délivré des attestations aux journalistes qui ont participation du 02 au 13 décembre 2019 à la formation de renforcement de capacité.
Placée sous thème « Traitement médiatique des élections et renforcement des compétences linguistiques », cette formation initiée par l’Ambassade de France au Tchad entre dans le cadre du renforcement du processus démocratique au Tchad. Ce sont au total 26 journalistes sur les 35 invités, issus de différents médias (audiovisuel, presse écrite et presse en ligne), des associations de presse et instances de régulation de la profession qui ont participé à cette formation qui a duré deux semaines. « Ces deux semaines de formation ont été certes un moment de travail mais aussi de partage d’expérience. Le groupe a été dynamique et interactif tout au long de la formation », s’est réjoui Dr Darline Cothiere, linguiste, didacticienne, formatrice et experte internationale.
« Il y a un double pari lorsqu’on entame une formation. Le pari technique et le pari humain. En tant que formateurs, nous sommes tout à fait satisfaits des deux paris. Nous avons trouvé des journalistes soucieux de partager, d’échanger et précis dans les exercices. Le mérite revient à l’organisation et nous disons merci à l’équipe de l’Ambassade, car la sélection en amont a été formidable », renchérit Jean-Baptiste Predali, journaliste et formateur, expert en déontologie des élections.
Pour l’Ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery une nouvelle dimension de lutte s’impose aux journalistes. « Nous sommes entrés dans un monde de plus en plus difficile pour les journalistes du fait de la propagation des fausses nouvelles qui leur compliquent considérablement la tâche mais qui en même temps rehaussent le métier », précise le diplomate qui relève qu’il n’y a pas d’élection qui ne donne lieu à des propagations des fausses nouvelles, de manipulations et des montages visuels qui « sont diffusés sur les réseaux sociaux et qui contrecarrent, quand ils ne dénaturent pas le travail des journalistes ». Le cœur du métier de journaliste, ce n’est pas de propager des rumeurs mais faire un travail critique pour attester la véracité d’une information », ajoute-t-il.
Stanyslas Asnan